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Petites cruautés entre amis

Petites cruautés entre amis
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13 octobre 2008

Mythes et réalités sur la VIVISECTION

sources : www.geocities.com - par Marjolaine Jolicoeur, coordinatrice AHIMSA

A.H.I.M.S.A. - Association Humanitaire d'Information et de Mobilisation pour la Survie des Animaux AHIMSA est un organisme à but non lucratif qui existe depuis 1987. Il vise à défendre, promouvoir et favoriser les intérêts, les besoins et les droits des animaux. http://www.ass-ahimsa.net/

ON N'UTILISE QUE DES RONGEURS POUR L'EXPÉRIMENTATION ANIMALE

 

Au Canada, on estime que 2 millions d’animaux font l’objet d’expériences, 7 millions en France, 17 millions aux Etats-Unis, 800 millions à travers le monde. Dans les laboratoires canadiens, 90 % des animaux utilisés sont des rats, des souris, des poissons ou de la volaille ; 18 espèces animales différentes servent pour la recherche (85,5%), pour des tests de produits (9,5%) et dans l’enseignement (5%). Nombre d’animaux deviennent des victimes de la science : chats, chiens, primates, grenouilles, insectes, oiseaux, lapins, des veaux et leur mère, des cochons, des hamsters, etc.

LES SOURCES D'APPROVISIONNEMENT EN ANIMAUX DE LABORATOIRE SONT CONNUES

 

Certaines le sont, d’autres font partie d’un commerce illicite. Les animaux proviennent de zoos, de chenils spécialisés ou de colonies d’élevage où ils se reproduisent selon des spécifications précises. Charles Rivers de St-Constant, par exemple, produit chaque année un million et demi de rongeurs exempts de tout «contact viral ». D’autres compagnies fournissent des lapins exempts de certaines maladies, des rats obèses, des cobayes sans système immunitaire, des primates hémophiles, etc.

De nombreux primates sont capturés dans la nature en Malaisie, en Indonésie, aux Philippines, en Chine, en Amérique du Sud et en Afrique. Dans certains cas, un ou deux singes sur dix capturés survivent au voyage vers les laboratoires. À cause de ce commerce, plusieurs espèces sont en voie de disparition. Entre 1954 et 1960, plus de 1,500,000 primates de toute espèce ont payé de leur liberté et de leur vie leur contribution au contrôle des vaccins contre la poliomyélite. Les États-Unis sont les plus grands importateurs mondiaux de primates : 13 à 17,000 par année.

Présentement, il y a plus de chimpanzés dans les laboratoires qu’il n’y en a en liberté. Des chiens et des chats sont aussi kidnappés et volés. Selon le Dr James B. Wyngaardeen de l’American National Institute of Health, plus de 200,000 animaux domestiques sont ramassés dans les rues des États-Unis afin d’alimenter le lucratif marché de la vivisection. On retrouve le même phénomène au Canada.

LA VIVISECTION SERT À L'AVANCEMENT DE L'HUMANITÉ

On teste sur les animaux de laboratoire des produits domestiques (savons, crèmes, parfums, shampooings, etc.), des produits chimiques destinés à la consommation (encres, peintures, détergents, lubrifiants, etc.), des pesticides, des armes (nucléaires et autres). Certains animaux subissent plusieurs expérimentations durant des jours, des mois ou même des années. Privations d’oxygène, de sommeil. Créations d’anxiété, d’agressivité, de folie, hypertension par compressions ou blessures d’artères. Transplantations, greffes de têtes ou d’organes, décharges électriques, tumeurs provoquées par des coups, cancers produits par des substances chimiques, absorptions forcées de drogues ou d’alcool, noyades forcées, prélèvement de sang dans le cœur ou les oreilles… Des singes sont projetés contre les murs, des chiens, des singes des lapins ligotés que l’on fait fumer de force, des souris maintenues devant des cigarettes qui se consument, des chevaux recevant des injections de nicotine.

D'AUTRES EXPÉRIENCES QUI RELÈVENT DE LA CRUAUTÉ:

 

     

  • Des chercheurs américains ont séparé dès la naissance des chatons de leur mère. À la fin de l’expérience, les vivisecteurs ont conclu que les chatons séparés miaulaient plus que les chatons non séparés, et, que dans les miaulements des chiots séparés, on détectait une détresse émotionnelle.

     

  • À l’Université de Californie, 1,000 chiens ont été nourris d’aliments contenant des doses de radiations 200,000 fois plus fortes que celles que pourraient supporter des humains se trouvant dans une zone de retombées radioactives. Les terribles brûlures internes comme externes furent utilisées pour étalonner les effets radioactifs des futurs engins nucléaires.

     

  • Un chercheur américain donna à des rats plus de 15,000 chocs électriques pendant 7 heures. Plus tard, le vivisecteur chauffa le plancher de la cage jusqu’à ce que les rats prisonniers sautent et se lèchent les pattes, à mesure que l’environnement devenait de plus en plus chaud.

     

  • Pour les tests de toxicité (comme le DL-50/dose létale 50%), on gave un groupe d’animaux - entre 20 et 200 - d’une substance (cire à planchers, nettoyant pour le four, etc.) jusqu’à ce que la moitié des sujets succombent, peu importe la quantité de substance qu’ils auront absorbée. Les symptômes éprouvés par l’animal pendant les quatorze jours que dure ce traitement vont de l’étouffement, des vomissements et des saignements des yeux, du nez et de la bouche, aux troubles respiratoires, aux convulsions, au déchirement d’organes et à la paralysie. Les survivants sont alors tués pour fins d’examens ou utilisés pour d’autres expériences.

     

Nous pourrions décrire des milliers d’expériences passées et présentes qui démontrent que la vivisection loin de faire avancer l’humanité la fait plutôt reculer.

LES HUMAINS SONT SUPÉRIEURS AUX ANIMAUX ET CONSÉQUEMMENT DÉTIENNENT LE DROIT DE SE SERVIR D'EUX À LEUR GRÉ

 

Ce genre de raisonnement a permis l’établissement de l’esclavage. Notre soi-disant supériorité (intellectuelle ou physique) ne nous autorise pas à torturer les plus faibles qu’il s’agisse d’animaux, de bébés, de retardés mentaux ou même de démunis financièrement. Cette attitude arrogante de domination remet en cause toutes nos relations avec les animaux et la reconnaissance de leurs droits les plus fondamentaux. Comme le remarquait à juste titre le philosophe Jeremy Benthan (1748-1832) : « Il ne s’agit pas de se demander si les animaux peuvent raisonner ou s’ils peuvent parler, mais bien, peuvent-ils souffrir ? ».

LES MILLIONS D'ANIMAUX EUTHANASIÉS DANS LES REFUGES POURRAIENT SERVIR À L'EXPÉRIMENTATION ANIMALE

 

Il y a une différence considérable entre endormir un animal sans douleur et lui faire subir des expériences douloureuses, dégradantes et humiliantes.

L'ANIMAL EST UN MODÈLE IDÉAL POUR DES MALADIES HUMAINES

 

Croire qu’un rat est un humain en miniature relève de l’aberration mentale et de la fraude scientifique. L’humain et l’animal présentent de grandes différences anatomiques et psychologiques. Ils ne réagissent pas de la même façon face à certains produits.

Une aspirine peut tuer un chat et provoquer des malformations sur la souris à la naissance. La pénicilline tue les cochons d’Inde. L’arsenic n’a pas d’effet nocif pour les singes et les poulets. La morphine calme les humains mais excite les chats et les chevaux. L’insuline produit des difformités chez les poulets, les lapins et les souris.

Plusieurs maladies qui tuent l’humain n’affectent pas les animaux (ex. : le Sida). Les cancers humains sont fort différents des cancers animaux : les tumeurs cancéreuses chez l’animal ne prennent pas vingt ans à se développer. La tuberculose chez l’humain est d’un type autre que la maladie produite artificiellement chez l’animal.

Les animaux ne métabolisent pas les produits de la même façon que les humains. Les humains sont 60 fois plus sensibles à la thalidomide (un tranquillisant prescrit aux femmes enceintes) que les souris, 100 fois plus sensibles que le rat, 200 fois plus sensibles que les chiens et 700 fois plus sensibles que le hamster.

Quand cela fait leur affaire, les vivisecteurs reconnaissent que les expériences sur les animaux ne peuvent jamais être complètement extrapolées aux humains. Lorsque poursuivis en justice pour des médicaments nocifs (ex : la thalidomide) ou pour des produits toxiques, les vivisecteurs évoquent pour leur défense cette différence fondamentale. Pourquoi continuer l’expérimentation animale si, au départ, les bases sont faussées ? Pour le professeur et médecin Pietro Croce : « La réponse que nous obtenons des expérimentations animales n’est jamais fiable, malgré d’occasionnelles coïncidences. Voilà pourquoi la vivisection doit être abolie ».

L'EXPÉRIMENTATION ANIMALE PROTÈGE LES HUMAINS CONTRE LES EFFETS SECONDAIRES NOCIFS DES MÉDICAMENTS

 

Au contraire, ils sont nombreux les médicaments qui, même s’ils furent testés sur des animaux, s’avèrent tout de même toxiques, cancérigènes et mutagènes chez les humains.

Dans les années 60, l’inhalateur Isoproterenol tua 3,500 asthmatiques à travers le monde. Ce produit cause des lésions au cœur chez les rats mais non chez les chiens ou les cochons, et les chats peuvent supporter des doses 175 fois plus élevées qu’un asthmatique avant de succomber.

Le Phenformin prescrit aux diabétiques tua 16,000 personnes avant que la compagnie Ciba-Geigy le retire du marché.

Oraflex, sensé guérir les rats d’une forme d’arthrite, lorsque prescrit à des humains, causa 3,500 effets secondaires graves ainsi que la mort de 61 personnes.

Le Phanagetine, analgésique entrant dans la composition de 200 spécialités (ex : la Veganine) destinées à combattre la grippe, la fièvre et les douleurs, provoque le blocage et la destruction des reins ainsi que des tumeurs rénales.

La Reserpine, utilisée contre l’hypertension artérielle, multiplie par trois les risques du cancer du sein et est un facteur important de risque dans les cancers du cerveau, du pancréas, du col de l’utérus et des ovaires.

Deux anti-bactériens, le Trimethoprim mis au point par Welcome et le Sulfamethoxazole de Hoffman LaRoche, ont causé la mort de centaines de personnes en Grande-Bretagne depuis les 20 dernières années. Ces médicaments qui servent à combattre de nombreuses maladies, en particulier les infections urinaires et la bronchite, contiennent un composé de sulfure responsable d’effets secondaires graves comme des «réactions sanguines mortelles ». La Commission anglaise sur la sécurité des médicaments a recensé 113 morts reliées à cet ingrédient mais ses études montrent que les cas non signalés pourraient être 10 fois supérieurs rien qu’en Grande-Bretagne, ce qui ne représente qu’un dixième du marché du médicament.

Le Fenclozic, médicament contre l’arthrite, fut jugé inoffensif sur des souris, des rats, des chiens et des singes mais cause des dommages au foie de l’humain.

L’Uréthane, utilisé jadis contre la leucémie (cancer du sang) s’est avéré capable de provoquer le cancer du foie, des poumons et de la moelle.P> L’Isoniazide et l’Iproniazide, antibiotiques utilisés contre la tuberculose, provoquent la nécrose du foie.

Le Phénindione (anticoagulant censé empêcher la formation de caillots dans le sang) provoque des atteintes rénales et hépatiques, l’agranulocytose (maladie souvent mortelle du sang) et des pancréatites aiguës.

Lancé sur le marché mondial dans les années 40, l’œstrogène synthétique Stilboestrol était censé prévenir les fausses couches ou le cancer de la prostate. Le Stilboestrol s’est non seulement montré impuissant à guérir quoi que ce soit, mais il s’est montré susceptible de causer le cancer par voie génétique, en traversant la barrière placentaire et en endommageant le fœtus. Des jeunes filles dont la mère avait absorbé du Stilboestrol pendant leur grossesse ont développé un cancer vaginal.

L'INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE A À COEUR LA SANTÉ DES HUMAINS

Nous pourrions plutôt dire que l’industrie pharmaceutique a à cœur la maladie des humains. Ce qu’elle désire avant tout, c’est faire des profits. Les ventes annuelles des compagnies pharmaceutiques canadiennes s’élèvent à plus de 4 milliards de dollars. En Amérique du Nord, les multinationales pharmaceutiques dépensent chaque année, 3,5 milliards de dollars en promotion et en publicité. Elles sont l’exemple parfait du pouvoir de l’argent. De plus, elles exercent un puissant lobbying auprès des gouvernements, des universités, des chercheurs, des médecins et des revues médicales.

Des 177 nouveaux médicaments introduits sur le marché canadien entre 1988 et 1990, seulement huit, soit 4,5% du total, pouvaient se ranger dans la catégorie très vague d’une «amélioration à la cure thérapeutique du patient ». Le reste des médicaments se rangeait dans le fourre-tout des variations sur un même thème à des fins de marketing et de positionnement de marché.

Même si les compagnies pharmaceutiques clament que l’expérimentation animale est primordiale pour protéger les humains, des médicaments testés sur les animaux et déclarés potentiellement dangereux sont tout de même commercialisés. L’AZT, un antiviral prescrit aux sidéens et fabriqué par Welcome, lorsque testé sur les rats est mutagène et cancérigène.

Le médicament Tomoxifen de la compagnie ICI est prescrit pour prévenir la récurrence du cancer du sein chez les femmes traitées pour cette maladie. En laboratoire, lorsqu’administré aux rongeurs, il donne le cancer des gonades chez la souris et le cancer du foie aux rats.

Omeprazole, un médicament prescrit pour les ulcères, s’avère cancérigène pour les rats.

Tretinoin, utilisé pour le traitement de l’acné, augmente chez la souris les tumeurs de la peau.

TOUT PROGRÈS DE LA MÉDECINE, QU'IL S'AGISSE D'UN MÉDICAMENT, D'UNE MÉTHODE D'OPÉRATION OU D'UNE NOUVELLE THÉRAPIE, DOIT ÊTRE EXPÉRIMENTÉ SUR UN ÊTRE VIVANT; À DÉFAUT D'UN ANIMAL, IL FAUDRAIT DONC AVOIR RECOURS À UN ÊTRE HUMAIN: LE CHOIX SE SITUE ENTRE UN CHIEN OU UN ENFANT !

 

Tous les médicaments finissent par être testés sur des humains malgré l’expérimentation animale. De plus, les vivisecteurs ne se sont jamais empêchés de faire des expériences sur l’humain. Puisque la vivisection amène une déshumanisation et une désensibilisation de la conscience face à la souffrance, l’expérimentation chez l’humain est la conséquence logique et tragique de l’expérimentation animale. Il n’est guère surprenant de constater que, dans les pays totalitaires, les bourreaux s’entraînent d’abord sur des animaux avant de torturer des humains.

Nombre d’humains, nouveau-nés, retardés mentaux, orphelins ou vieillards, prisonniers, des êtres aussi impuissants et sans défense que les animaux de laboratoire, furent d’involontaires cobayes d’une science sans conscience.

     

  • À la fin des années 50, le Toronto Hospital for Sick Children fit de nombreuses expériences sur la «la pression que le sang exerce sur les parois de l’artère pulmonaire au cours des cinq premiers mois de la vie », en introduisant un cathéter dans la veine de la cuisse jusqu’à l’artère pulmonaire. Les sujets de cette étude, des bébés retardés mentaux, subirent ces expériences sans administration de sédatifs.

     

  • Quelques années plus tard, à Boston, des médecins procédèrent à des cathétérismes cardiaques sur 38 nouveau-nés. Les opérations se déroulèrent sans anesthésie sur des bébés n’ayant aucune anomalie cardiaque.

     

  • Aux États-Unis, 21 malades mentaux, débiles ou atteints d’une psychose, reçurent par ponction lombaire une injection de tuberculine (produit dérivé du bacille de la tuberculose utilisé pour les cuti-réactions). Quelques heures après l’injection, la température des sujets augmenta, ils commencèrent à vomir et certains furent atteints de méningite.

     

  • En 1958, 40 déficients mentaux âgés de 5 à 10 ans, de New York, ont été utilisés comme matériel expérimental pour être infectés par le virus de l’hépatite.

     

  • En 1975, 425 patients syphilitiques, pauvres, analphabètes et de race noire, recrutés dans des cliniques publiques de l’Alabama, furent privés d’un remède connu pour son efficacité, afin «d’étudier les effets de la syphilis sur l’organisme humaine ».

     

  • De plus en plus d’expériences se déroulent sur des fœtus vivants, résultant d’avortements. On rapporte des cas où des cœurs d’enfants arrachés vivants, à l’état embryonnaire du corps de leur mère et vendus aux chercheurs, ont été implantés dans des chiens.

     

  • Des tissus fœtaux humains (du foie, du thymus, etc.) sont transplantés dans des souris pour des recherches sur la leucémie, l’hépatite ou le Sida.

     

LA VIVISECTION EST LIÉE AU PROGRÈS DE LA MÉDECINE

 

Dans bien des cas, c’est plutôt l’inverse qui est vrai. On peut se demander si la médecine avance réellement quand de plus en plus de personnes meurent de cancers, de maladies de dégénérescence, le système immunitaire atteint de toutes parts (par les virus, les toxines, les pesticides, les médicaments, les antibiotiques ou les vaccins). L’espérance de la vie a augmenté, mais pas sa qualité. Les gens ne sont pas guéris mais maintenus artificiellement en vie.

 

Stéthoscope, thermomètre, électrocardiographie, mesure de la pression sanguine, percussion, rayons X, techniques de réanimation et plusieurs autres moyens de diagnostics ou traitements, considérés parmi les plus importants par la médecine, ne sont pas attribuables à l’utilisation d’animaux.

En 1785, William Withering, médecin et botaniste anglais, testa avec succès sur ses patients atteints de cardiopathies une infusion de feuilles séchées de digitale. Des chercheurs scientifiques découvrirent pour leur part que la digitale élevait dangereusement la pression sanguine des chiens. Il fallut attendre près de 150 ans avant que la digitale ne soit reconnue comme bénéfique pour les humains.

L’aspirine, extrait de l’écorce de saule, existe depuis 100 ans. De par le monde, on en consomme chaque année près de 100 milliards et une cinquantaine de médicaments, vendus sans ordonnance, sont faits à base d’aspirine. Ce médicament, reconnu comme efficace et populaire auprès du public, n’aurait pu être commercialisé si on avait pris en considération que l’aspirine est toxique pour les rats, les souris, les chiens, les chats et les singes.

L’iode et la pénicilline sont d’autres exemples de médicaments découverts sans expérimentation animale. Les principaux progrès de la médecine dans certains domaines relèvent de l’observation clinique des patients, de mesures d’hygiène, de découvertes fortuites et de l’épidémiologie.

La médecine n’a pas besoin de la vivisection pour vraiment progresser. Les États-Unis, le plus grand consommateur mondial d’animaux de laboratoire, ne constitue pas la nation la plus en santé. L’espérance de vie des Américains ne détient que la 17ième place au palmarès de la planète.

C'EST GRÂCE À L'EXPÉRIMENTATION ANIMALE QUE L'INSULINE FUT DÉCOUVERTE ET QUE LE DIABÈTE PEUT ÊTRE GUÉRI

 

On a sacrifié une quantité démesurée de chiens depuis le siècle dernier pour tenter de comprendre le diabète, la troisième cause de décès en Amérique du Nord, derrière les maladies cardio-vasculaires et le cancer. De fait, le Nord-Américain a une chance sur cinq de développer un diabète au cours de son existence et environ dix millions d’Américains seraient atteints de la maladie. On estime à cinq milliards par année les coûts reliés à cette maladie aux États-Unis. Depuis la découverte de l’insuline, les morts par diabète n’ont pas diminué mais augmenté. L’incidence de cette maladie double tous les dix ans.

On croit à tort que ce sont les Canadiens Best et Banting qui, en 1921, ont démontré le rôle de l’insuline dans cette maladie. En 1788, le médecin Thomas Cawley avait déjà fait le rapport entre le diabète et la dégénérescence du pancréas - sans expérimentation animale - en examinant le corps d’un de ses patients, mort de cette maladie. Déjà en 1766, un autre médecin Matthew Dobson détectait un taux élevé de sucre dans l’urine d’un de ses patients.

Il y a 50 ans, le Dr. J.E.R. McDonagh, chirurgien anglais, émettait des doutes quant à l’utilité de l’insuline :  « Le diabète est un symptôme, non une maladie, et l’insuline ne fait que pallier ce symptôme. Le médicament ne donne pas d’éclaircissement sur la cause, il n’agit pas de la manière décrite et, si la cause avait été trouvée et supprimée comme elle peut l’être, il n’y aurait pas eu de raison de l’utiliser ».

Pour étudier le diabète, l’un des animaux favoris des vivisecteurs est le chien, même si cet animal a des habitudes alimentaires et des réactions organiques radicalement dissemblables à celles des humains. Si l’expérimentation animale avait été abolie dans le passé, peut-être aurions-nous compris un peu plus les mécanismes véritables du diabète au lieu de nous fier sur des expériences absurdes sur des chiens ou des rongeurs.

Heureusement, de plus en plus de chercheurs croient que le diabète est relié à l’alimentation ou à des facteurs environnementaux.

Dans la revue Lancet, le Dr Inder Sigh rapporte une étude au cours de laquelle 80 diabétiques ont été soumis à un régime à faible teneur en matières grasses - 20 à 30 g par jour - et absolument sans sucre, En six semaines, plus de 60% d’entre eux pouvaient se passer d’insuline. Dans les semaines qui ont suivi, ce chiffre est passé à 70%. Les insulino-dépendants qui restaient n’avaient encore besoin que d’une infime fraction de leur dose habituelle. Une autre étude, rapportée par l’American Journal of Clinical, démontre que 45% des 20 diabétiques observés - tous insulino-dépendants - ont pu interrompre leurs injections d’insuline après seulement 16 jours d’un régime riche en fibres et pauvre en lipides.

Les cas de diabète sont rares, sinon inexistants, dans les pays où on consomme surtout des céréales, des légumes et des fruits. Dans les cas de diabète juvénile, certains avancent l’hypothèse que les vaccins pourraient déclencher le processus de la maladie.

C'EST GRÂCE À L'EXPÉRIMENTATION ANIMALE QUE LE CANCER PEUT ÊTRE GUÉRI

 

Depuis 1970 au Canada, l’incidence du cancer grimpe de 1% par année. Une personne sur trois est atteinte. Dans un rapport récent, un groupe de travail national «cancer 2000 » prédit pour les 10 prochaines années une augmentation de 50% du nombre de personnes souffrant de cancer : « Nous approchons du point de crise. Malgré l’investissement des dernières décennies, tant en effort qu’en argent, nous ne sommes pas parvenus à réduire l’incidence globale du cancer et le taux de mortalité ».

Le cancer est une maladie reliée à la fois aux émotions, au système immunitaire, aux habitudes de vie et alimentaires, à des facteurs environnementaux. Une tumeur n’est pas une maladie mais un symptôme. La médecine officielle continue à confondre maladie et symptômes et à ne traiter que ces derniers.

Le rat, le chat, le chien ou le singe ne sont pas des modèles plausibles pour trouver des solutions à cette explosion des cas de cancer. Une tumeur provoquée délibérément chez un animal n’est guère semblable à une tumeur humaine qui se développe pendant de longues années.

Comme le fait remarquer avec raison le Dr Robert Sharp : « L’utilisation d’animaux, qui ont tendance à développer des cancers différents de ceux des êtres humains, pourrait être la raison pour laquelle la recherche sur le cancer n’a eu aucun succès ».

C'EST GRÂCE À L'EXPÉRIMENTATION ANIMALE QUE LE SIDA POURRA ÊTRE GUÉRI

Afin d’amasser des dons et de l’argent, les laboratoires se servent des mêmes arguments pour le Sida que ceux utilisés pour le cancer. Des animaux de toutes sortes mais principalement des singes, des chimpanzés sont délibérément infectés par le virus du Sida malgré le fait que les vivisecteurs ne peuvent transmettre un Sida humain à un animal. Là encore, les animaux réagissent différemment à un virus humain.

À force de jouer aux apprentis sorciers avec des virus toxiques, les vivisecteurs ont peut-être contribué à répandre une maladie comme le Sida….

SANS LA VIVISECTION, DES DÉCOUVERTES CHIRURGICALES ( COMME LES TRANSPLANTATIONS ) N'AURAIENT PU ÊTRE POSSIBLES

 

« Je n’ai jamais connu un seul bon chirurgien qui ait appris quoi que ce soit par les animaux ». (Abel Desjardins, chirurgien en chef du Collège de la Chirurgie de la Faculté de Paris).

L’étude des traités d’anatomie, la dissection de cadavres humains, l’observation des patients, voilà la véritable école de chirurgie. L’anatomie d’un chien ne peut en aucun cas nous renseigner sur celle d’un humain.

Croire que les transplantations d’organes sont un progrès demeure une illusion. Il n’y aura jamais assez d’organes disponibles pour toutes les maladies. Seuls les bien nantis pourront avoir droit à cette technique coûteuse. Les plus pauvres alimenteront le marché en vendant leurs reins, leurs yeux, etc.

Même en sacrifiant des singes ou des cochons afin de transplanter leurs organes à des humains, l’incidence des maladies ne baissera pas, tant que l’humain ne se sentira pas «responsable». Responsable de sa santé par des changements  alimentaires, émotionnels ou environnementaux.

Notons que les patients ayant subi une transplantation risquent de 100 à 140 fois plus le risque de contracter le cancer, entre autres choses à cause des médicaments anti-rejets.

SANS L'EXPÉRIMENTATION ANIMALE, ON N'AURAIT PAS DÉCOUVERT LE VACCIN CONTRE LA POLIOMÉLITE

De plus en plus, des voix s’élèvent dans le milieu médical afin de dénoncer la nocivité des vaccins. Celui de la poliomyélite, jugé «miraculeux» dans les années 50, s’avère en fait dangereux. Fait à partir de reins de singes, le vaccin fut maintes fois contaminé par des virus animaux. Le vaccin augmente la vulnérabilité à la maladie et la plupart des cas de polio actuels sont dus au vaccin : « Contrairement aux croyances antérieurement établies à propos des vaccins du virus de la polio, l’évidence existe maintenant que le vaccin viral vivant ne peut être administré sans risque de produire la paralysie », affirme le Dr Jonas Salk. On ne trouve pas de preuve scientifique indiquant que le vaccin a fait disparaître la maladie. La polio a également disparue dans d’autres parties du monde où il n’a pas été utilisé.

LES VIVISECTEURS NE SONT PAS TOUS DES BARBARES OU DES SADIQUES, CE SONT DES « HOMMES DE SCIENCE » EN QUÊTE DE CONNAISSANCE

Il semble que pour beaucoup de vivisecteurs «la fin justifie les moyens » et que leurs chemins menant à la connaissance sont si tortueux et sacrés qu’ils impliquent la torture d’animaux et d’humains. Certains vivisecteurs pensent peut-être sincèrement que leurs expériences sont utiles pour l’humanité. Mais infliger des blessures, des coups, des brûlures ou des intoxications graves à un animal relève de la cruauté. Ne pas le voir indique que les vivisecteurs souffrent d’un genre d’aveuglement conditionné par les dogmes de la religion scientifique. La vivisection les déshumanise et les désensibilise face à la souffrance d’autrui. Que vaut une intelligence privée de sensibilité ?

Si un vivisecteur inflige à des chiens différentes brûlures ou greffes, il est justifié de le faire au nom de la science. S’il s’agit d’une personne «ordinaire», elle sera traduite (avec raison) en justice et taxée de cruauté. Sacrifiés sur l’autel de la science, des animaux de laboratoire furent exposés aux micro-ondes durant plusieurs jours, subissant de graves blessures. À la même époque - la fin des années 80 - un jeune citoyen de la région d’Ottawa fut condamné à la prison après avoir tué un chat en le cuisant au four à micro-ondes ; la Cour a jugé ce délit comme une sauvagerie immonde.

Le montréalais Hans Selye, dont une chaire universitaire porte son nom, a bénéficié de subventions considérables afin de soumettre des milliers d’animaux - lapins, chiens, chats, souris, rats - à des situations «stressantes» : brûlures, intoxications, noyades, expositions à la chaleur et au froid excessifs, ablations des glandes, écrasements de la queue et des testicules, pattes brisées, chair écrasée, etc.

Claude Bernard (1813-1878) cuisait des chiens vivants dans des fours spécialement aménagés à cet effet. Celui qu’on considère comme le «père de la vivisection » est reconnu par plusieurs scientifiques comme un génie. On pourrait plutôt lui appliquer cette définition du philosophe Johannes Udes : « le vivisecteur est un individu moralement sous-développé avec des tendances pathologiques ».

L’être humain, même s’il est un «homme de science », n’a pas un droit de propriété, ni un droit de disposition absolue sur les animaux et ceux-ci ne peuvent être considérés comme de simples objets. Les animaux, comme tout être vivant, ont des droits fondés sur leur capacité de souffrir : « Je suis radicalement contre la vivisection. À mes yeux, cette pratique est inacceptable, c’est de l’agression. Une souffrance est une souffrance et flamber un chien, c’est flamber un chien, quelles que soient les connaissances qu’on en retire ».
(Marcel Duquette)

LES ANITI-VIVISECTIONNISTES : TOUS DES SENTIMENTAUX, DES TERRORISTES, DES GRANOLES, DES EXTRÉMISTES, DES RADICAUX CONTRE L'AVANCEMENT DE LA SCIENCE

Ceux qui désirent l’abolition de la vivisection font partie d’un vaste mouvement regroupant des humanistes, des médecins, des scientifiques ou des philosophes. Depuis les siècles passés, nombreux furent ceux qui s’opposèrent à la vivisection : Léonard de Vinci, Voltaire, Victor Hugo, C.G. Jung, Albert Einstein, Georges Bernard Shaw, Gandhi, Annie Besant, Marguerite Yourcenar, pour n’en nommer que quelques-uns. La reine Victoria croyait que la vivisection est «une disgrâce pour l’humanité et le christianisme ». De nombreuses ligues anti-vivisectionnistes existent en Europe et en Amérique du Nord depuis plus de 100 ans.

De plus en plus de voix s’élèvent à travers le monde afin que cette pratique immorale et sans fondement scientifique cesse. Au Canada seulement, plus de 25 organismes militent pour l’abolition de la vivisection. À Genève, la Ligue Internationale Médecins pour l’Abolition de la Vivisection englobe plus de 150 membres de la communauté médicale de 14 pays et considère l’expérimentation animale comme « un crime contre la science, contre la vie humaine et animale ».

SI L'EXPÉRIMENTATION ANIMALE ÉTAIT ABOLIE, LES CONSÉQUENCES POUR LA SANTÉ HUMAINE SERAIENT DÉSASTREUSES

 

La santé humaine n’a rien à voir à la mise au point de porcelets transgéniques, de souris ayant des cellules humaines, de transplantations de cœur de babouin ou de clonages de singes.

Les humains doivent plutôt renforcer leur système immunitaire, se tourner vers la prévention, adopter une alimentation pauvre en protéines animales et riche en fruits et légumes. Ils doivent arrêter de produire des produits chimiques, reconnaître que tous ces produits toxiques responsables de la pollution de l’environnement ont été déclarés sûrs, sur la base des tests d’animaux : « Le fait de déclarer inoffensif un pesticide chimique, sur la seule base d’une expérimentation animale non concluante, est non seulement anti-scientifique, mais peut même s’avérer dangereux, en suscitant un sentiment de fausse sécurité chez l’utilisateur de ce produit toxique ».
(Albert Daveluy, chimiste)

Nous devons avoir recours à une médecine holistique pour une santé intégrale. L’humain n’est pas qu’un corps, l’effet placebo par exemple le prouve amplement. En fait, comme le fait remarquer Norman Cousins «le placebo est le médecin qui réside en nous ».

L’effet placebo, c’est-à-dire celui produit par une substance inerte et inoffensive substituée à un médicament pour obtenir un soulagement chez le patient, est bien réel en pharmacologie. Sur dix personnes souffrant de diarrhée, cinq seront guéries par un placebo. Un phénomène similaire pourra se vérifier dans des cas d’arthrite. Les 77,4 % d’un groupe de patients qui avaient reçu un placebo à la place d’antihistaminiques dirent avoir été pris de somnolence, effet caractéristique des antihistaminiques. Dans une autre étude, des médecins administrèrent des placebos à 133 patients souffrant de dépression qui n’avaient pas encore pris de médicament. La réaction du quart d’entre eux au placebo fut si positive qu’ils durent être exclus des essais subséquents de médicaments réels. Des placebos - des injections salines - furent administrés à des morphinomanes qui n’eurent pas de symptômes de manque jusqu’à l’arrêt des injections.

Il est absurde d’utiliser le modèle animal pour des maladies telles que les migraines, la dépression, l’obésité, l’alcoolisme ou la maladie d’Alzheimer dans lesquelles le psychisme très développé de l’être humain entre en ligne de compte dans des proportions que personne ne connaît précisément.

L’être humain n’est pas une souris, il n’est pas que son enveloppe physique. Il est connecté à ses émotions, à ses aspirations spirituelles, à son âme, à son esprit.

IL N'Y A PAS D'ALTERNATIVES À LA VIVISECTION

Un changement de conscience, une médecine holistique et non violente sont des alternatives à la vivisection. De plus, il existe des techniques plus fiables pour tester les médicaments ou les produits de consommation que la vivisection et bon nombre de scientifiques les trouvent plus concluantes que l’expérimentation animale.

En 1982, les professeurs Farnswroth et Pezzuto de la Faculté de Pharmacologie de l’Université de l’Illinois ont déclaré qu’il existe suffisamment de techniques pour déterminer tout effet de médicament en toxicité. S’ajoutent les enzymes, les cultures de bactéries du test Ames, les cellules et tissus humains (obtenus à partir du placenta après l’accouchement ou d’une biopsie), les combinaisons élaborées par l’informatique ou l’analyse par ordinateur, la mise sur pied de banques de données, etc. Un chercheur de l’Université du Québec à Rimouski a récemment mis au point un logiciel « grenouille » qui réagit comme le ferait l’animal à une expérimentation.

JE NE PEUX RIEN FAIRE CONTRE LA VIVISECTION

Nous faisons tous partie de la solution. Ayez recours à une médecine non violente et globale. N’achetez que des produits testés sans cruauté sur les animaux et ne contenant que des ingrédients naturels, biodégradables, sans dérivés animaux. Joignez-vous à un organisme anti-vivisectionniste et apportez-lui votre soutien. Participez à des marches, des manifestations. Renseignez-vous sur les effets secondaires et toxiques des médicaments. Sachez que les vaccins (pour vous ou votre animal) sont potentiellement dangereux. Avant de donner votre argent ou votre temps à un téléthon ou à une association, demandez si vos dons serviront à la recherche animale. Devenez une voix pour les sans-voix, faites circuler l’information, écrivez des lettres aux médias, à vos députés, aux compagnies qui testent sur les animaux. Pratiquez la «simplicité volontaire » en n’encourageant pas la consommation effrénée de nouveaux produits. Exigez la fermeture des laboratoires qui expérimentent sur les animaux. Souvenez-vous qu’on ne réglemente pas la torture, on l’abolit !

SOURCES :

Hurlements, Marcel Duquette, Éd. Michel Quintin
Ces bêtes qu’on torture inutilement, Hans Ruesch, Éd. Pierre-Marcel Favre
Les faussaires de la Science, Hans Ruesch, Éd. Civis
Nous sommes tous des cobayes, Marc Maillet, Éd. J.A.
Why Animal Experiments Must Stop, Vernon Coleman, Ed. Green Print
Betrayal of Trust, Vernon Coleman, Ed. European Medical Journal
In Pity and in Anger, A Study of the Use of Animal in Science, John Vyvyan, Ed. Micah
Is Animal Experimentation Justified ?, Collectif, Ed. Greenhaven Press Inc.
The Myth of Vivisection, Alert (B.P. 94, Côte-des-Neiges, Montréal, H3S 1S4)
La volonté de guérir, Norman Cousins, Éd. Seuil
The Case Book of Experiments With Living Animals, The American Anti-Vivisection Society
L’anti-vivisection, No. 124, 1995, Ligue française contre la vivisection
Expressions, National Anti-Vivisection Society

ORGANISMES ANTI-VIVISECTIONNISTES :

AHIMSA, Ste-Rita, G0L 4G0, (418) 963-5333
Ligue Française Contre la Vivisection, 84 rue Blanche, 75009 Paris, France
Société Nationale pour la Défense des Animaux, B.P. 94301, Vincennes, Cedex, France
Ligue Internationale Médecins pour l’Abolition de la Vivisection, c/o Dr Vernon Coleman, Lynmouth Devon EX35 6EE
CIVIS, Via Motta 51 CH6900, Mussagno-Lugano, Suisse
CIVITAS, P.O. Box 26, Swain, N.Y. 14884, U.S.A.
American Anti-Vivisection Society, Suite 204, Noble Plaza, 80l Old York Road, Jenkintown, Pa 19046-1685, U.S.A.
National Anti-Vivisection Society, 53 West Jackson Blvd., Chicago, Illinois 60604-3795.

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24 octobre 2007

La vivisection encore d'actualité en France !

http://membres.lycos.fr/eviceba/

Je vous invite à aller consulter ce blog. Vous verrez que la vivisection existe encore bel et bien en France. C'est inadmissible ! Je suis d'autant plus touchée que ces entreprises se trouvent ds le même département que le mien.

13 avril 2007

Les parabens - polémique entre fausses et vraies rumeurs

Concernant ce prooduit l’AFSSAPS (agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) à publié en Avril 2004 un document :

Parabens - veille scientifique
Les esters de l'acide para-hydroxybenzoïque (esters de méthyle, éthyle, propyle, butyle ou benzyle) ou parabens, sont utilisés comme conservateurs dans des aliments, des produits cosmétiques et dans 1096 spécialités pharmaceutiques.

Les parabens présentent une très faible toxicité générale et sont bien tolérés (des allergies peuvent tout de même survenir : urticaire, dermatite).

Plusieurs études réalisées in vitro et in vivo ont montré que les parabens exerçaient une activité œstrogénique faible Une étude récente suggère l'accumulation des parabens dans le tissu mammaire cancéreux.

L'auteur (Philippa Darbre) émet l'hypothèse d'une relation entre la présence de parabens ,dans le tissu mammaire, leur activité œstrogénique et l'induction de cancer du sein.

L'accumulation potentielle des parabens dans le tissu mammaire, liée à l'utilisation de produits contenant des parabens, et l'implication éventuelle des parabens dans la survenue du cancer du sein ne doivent pas être négligées.

La polémique autour des parabens

Les parabens sont des conservateurs controversés.
Pourtant, au départ, ils sont apparus pour remplacer d'autres conservateurs, les formaldhéïdes, jugés dangereux, et dont l'usage est aujourd'hui limité aux vernis à ongles.
Il faut noter que tous les composés qui sont officiellement reconnus comme cancérigènes (par la directive 67/548/CEE) sont exclus de la composition des produits cosmétiques, et ce depuis la directive 2003/15/CE.
En ce qui concerne les parabens, il n'a pas été prouvé qu'ils soient cancérigènes pour l'Homme. Ce que l'on sait, c'est qu'ils sont concérigènes - à haute dose - pour le rat, ce qui ne prouve pas grand chose, car d'une part le métabolisme du rat diffère de celui de l'Homme, et d'autre part les doses autorisées dans les cosmétiques sont censées être inoffensives pour l'Homme.
Ces limites s'élevent à 0,4% pour chacun des parabens, le total de tous les parabens d'un même produit ne pouvant dépassé 0,8% (calculé en masse d'ester).
La polémique vient du fait que, lors d'une étude anglaise du Dr Philippa Darbre faite sur vingt échantillons de tumeurs cancéreuses du sein, il a été trouvé des traces de parabens dans 18 d'entre eux.
Cependant aucun lien clair n'a été fait entre les parabens et le cancer, et encore moins entre l'utilisation de produits cosmétiques contenant des parabens et le cancer. Il aurait fallu pour cela vérifier si les cellules saines contenaient ou pas des traces de parabens, comprendre la provenance de ces parabens (ils pourraient par exemples avoir été ingérés lors du traitement anti-cancer) pour pouvoir aboutir à une conclusion. Notons enfin que cette étude portait sur très peu d'échantillons.
Ceci étant dit, le fait que les parabens soit métabolisés (c'est-à-dire le fait qu'on puisse les retrouver dans l'organisme) peut être considéré comme inquiétant en soi, et chacun est évidemment libre de prendre les précautions qu’il juge nécessaires, et d'éviter les produits contenant certains ingrédients qu'il considère comme douteux.


C'est pourquoi l'Afssaps poursuit une veille scientifique et technique dans le cadre de ses missions de sécurité sanitaire et met en place un groupe de travail sur ce sujet.

Traduction française d'un article paru dans The Guardian - 11 janvier 2004

AVERTISSEMENT A PROPOS D'UN LIEN ENTRE LES DEODRANTS ET LE CANCER DU SEIN

Une étude contreversée suggérant un lien éventuel entre un composé chimique commun rencontré dans les cosmétiques et les cancers du sein vient d'être publiée cette semaine. Les chercheurs ont observé 20 tumeurs cancéreuses du sein et ont trouvé des composés chimiques de synthèse de la famille des parabenes parmi 18 d'entre elles dont 4 à de hautes concentrations.

C'est la première fois que des parabenes sont détectés dans les tumeurs suggérant que les produits chimiques issus de l'industrie se sont accumulés dans le tissu mammaire aprés avoir été absorbé par l'épiderme.

Mais l'étude souléve plus de questions qu'elle n'apporte de réponses et les instituts de recherche contre le cancer ont hier invité à la prudence quant aux résultats, soulignant qu'ils n'avaient pas mis en évidence un lien entre les cosmétiques et le développement du cancer.

L'étude, publiée dans le Journal de Toxicologie appliquée, n'a pas non plus montré que les substances sont présentes dans des poitrines saines ni quels roles elles peuvent jouer dans le développement d'une tumeur.

Les Parabens sont des ingrédients de synthèse utilisés comme conservateurs de cosmétiques tels que les crèmes, masques et d'aliments sous forme de methyl et propyl. On les emploie aussi pour l'industrie dans les huiles, matières grasses, cirages et colles.

La responsable de cette étude, le Dr Philippa Darbre, chercheur cancérologue à l'université de Reading,a dit: 'Retrouver ces substances dans des tumeurs cancéreuses humaines compte beaucoup, car d'autres travaux ont montré qu'elles pouvaient copier la façon dont les oestrogénes contribuaient à développer un cancer.

'C'est la première étape; nous avons besoin de voir si ces substances sont identifiables dans un tissu sain et si oui, sous quelles concentrations. Mais nous avons détecté ces molécules intactes et je ne pense pas qu'il fasse l'ignorer.

'Pendant des années, les gens ont dit qu'elles ne pouvaient en aucune façon pénétrer dans l'organisme à cause de notre physiologie, mais je pense que cela a à voir avec une surcharge physique de substances chimiques et que quelques unes sont absorbées par la peau. Pendant des siécles, les femmes se sont débrouillées sans ces substances et il faut se demander si nous en avons vraiment besoin aujourd'hui.'

Malgré tout, quelques une de ses autres études n'ont pas été reconnues par les scientifiques qui pensent qu'il n'y a aucune évidence claire que les substances chimiques soient liées au cancer du sein.

Ils mettent plutôt en cause le développement de l'obésité et les grossesses de plus en plus tard chez la femme comme raison principale de l'augmentation des cancers du sein, de 20 000 cas à la fin des années 70 à presque 40 000 cas par an aujourd'hui..

Darbre a fait d'autres études qui selon elle montrent un lien entre les déodorants et le cancer. Auparavant, elle avait étudié l'aluminium et le zirconium contenus dans des formules qui auraient un effet sur le développement controlé des cancers de l'ADN.

Depuis des années, il y a des questions à propos des déodorants et anti-transpirations pouvant causer des cancers, bien que les rumeurs semblent plus issues d'un mythe urbain que d'une réalité quelconque.

Les chercheurs ont expliqué qu'il serait physiologiquement trés difficile pour ces substances de pénétrer dans le sein, car les glandes mammaires évacuent habituellement toutes les toxines.

Le Dr Philip Harvey, éditeur européen du Journal de toxicologie appliqué, affirme que les résultats doivent être considérés avec prudence. Il ajoute que la découverte est importante car elle montre que 'ces substances oestrogéniques sont détectables dans le sein et sont donc bien absorbées'.

Karol Sikora, professeur d'oncologie au Collége impériale de Londres, dit: 'Nous sommes tous exposés à toute sorte de substances chimiques, mais cela ne veut pas dire qu'elles soient toutes cancérigenes. La question est: Ces substances ont-elles un impact sur les hormones ? et aussi à quel taux retrouverions ces substances dans un tissu mammaire sain ?'

Le Dr Richard Sullivan, directeur des Programmes cliniques à Cancer Research UK, est d'accord: 'Il faut noter que l'échantillonage est trés petit. On ne trouve aucune relation de cause à effet entre les cosmétiques d'aisselle contenant des parabenes et le cancer du sein.'

http://observer.guardian.co.uk/uk_news/story/0,6903,1120435,00.html

Un autre article intéressant, source www.copaiba.be

PARABENS, le récit d'une saga, entre fausses nouvelles et vraies rumeurs...

en résumé :
Les parabens sont des molécules bien présentes dans la nature, et employées comme conservateurs anti-microbiens dans l'alimentation, les cosmétiques et les médicaments. En 2004, une étude anglaise a suggéré un lien possible entre l'utilisation de cosmétiques contenant des parabens et le développement de cancers du sein. Fort controversée par la communauté scientifique, cette étude n'en a pas moins connu un large écho auprès des consommateurs inquiets, et a très opportunément mené à une réévaluation en profondeur de la toxicité des parabens. Fin 2005, arrivèrent les conclusions des commissions chargées de ces évaluations : elles recommandent la poursuite de l'utilisation des parabens étudiés (methyl, propyl, ethyl, butyl), qui présentent d'excellentes garanties d'innocuité associée à une très bonne efficacité anti-microbienne, et sont difficilement remplaçables. Suite de l'article :  http://www.copaiba.be/parabens-suite.html

Liste (non exhaustive) des parabens que l'on peut retrouver sur les étiquettes : Signalons en particulier le Benzylparaben, le Calcium Paraben, l'Hexamidine Paraben, l'Isodecylparaben, Phenoxyethylparaben, Méthylparaben, Ethylparaben, Propylparaben, Isopropylparaben, Butylparaben et Isobutylparaben. Il en existe d'autres (acides, esters , sels de sodium mais aussi de potassium). 

Sources : http://membres.lycos.fr/leflacon/parabens.php + http://www.penntybio.com/cosm/prisque.htm + http://www.aromanature.com/paraben.htm + www.copaiba.be

13 avril 2007

Liste des produits chimiques ds les cosmétiques, hygiène et soin

Source : http://veganimal.info/article.php3?id_article=351

Cet article est extrait du dossier "Chemical world" publié dans le journal The Guardian en mai 2004.

Traduction par Carine Dos Santos

L’industrie cosmétique est en plein essor. En 2002, l’Europe a enregistré une dépense globale de 56,7 milliards de livres sterling, le Royaume-Uni étant le troisième pays le plus dépensier après l’Allemagne et la France. Le marché de la distribution américaine en 2002 se chiffrait à 39 milliards de dollars.

Les produits chimiques sont partout. Dans les cosmétiques que nous utilisons, dans la nourriture et dans nos maisons. Nos vies quotidiennes sont balayées par les produits chimiques. Saviez-vous que certains fards à joue ont un ingrédient commun avec l’antigel et que le gel de rasage peut contenir du Téflon ?

Chaque année, on crée un millier de nouvelles substances et on en produit 400 millions de tonnes. Individuellement, chaque produit chimique, utilisé en quantité équilibrée est inoffensif, mais il existe un souci croissant au sujet des effets combinés et de leur accumulation dans le corps. Les écologistes et le lobby vert ne sont pas les seuls à s’en inquiéter. Des scientifiques réputés se posent des questions concernant notre exposition grandissante aux composés chimiques synthétiques.

Notre plus grande inquiétude se concentre sur les phtalates, que l’on trouve dans les jouets en plastique, les revêtements de sol en vinyle, les colles et les encres. En cosmétique, on les utilise comme solvants. Deux produits chimiques de la famille, le DEHP (Diethylhexylphthalate) et le DBP (Dibutylphthalate), ont été bannis de l’utilisation en cosmétique par la Commission Européenne et sont en cours d’élimination. Six ont été radiés des jouets en plastique qui peuvent être mâchés par des enfants.

Le problème des phtalates est la bio-accumulation et leur capacité à détruire les hormones. Une étude menée sur 4 phtalates couramment utilisés a remarqué qu’ils réduisaient l’activité hormonale chez les rats, empêchant la croissance des organes sexuels chez les mâles. Une autre étude a démontré que des jeunes portoricaines ayant un développement mammaire précoce avaient des taux élevés de phtalates dans le sang.

Les entreprises cosmétiques affirment que les petites quantités qu’ils utilisent sont absolument inoffensives. Mais si vous décidez d’éviter les phtalates, ne lisez pas les étiquettes de shampooing ou de crème pour la peau car ils n’ont pas besoin de figurer sur la liste. Les phtalates sont utilisées comme parfum en cosmétique et leur présence est dissimulée par le terme générique de " parfum " sur l’étiquette. Selon les Amis de la Terre, ils sont " persistants et bioaccumulatifs en plus d’être des polluants répandus dans l’environnement et le corps humain. On les trouve par exemple dans le lait maternel."

Quelques 9000 produits chimiques sont régulièrement utilisés dans l’industrie cosmétique et ceux ayant des effets nocifs sont employés dans des quantités suffisamment petites pour être en accord avec les réglementations sanitaires. Mais les effets cumulatifs et l’utilisation à long terme de telles substances sont encore inconnus.

La Food Standard Agency (Agence Sanitaire) peut décider de ce qui est ou n‘est pas biologique dans l’industrie alimentaire mais lorsqu’il s’agit de cosmétiques, elle n’a aucun pouvoir. Le terme " naturel " est tout aussi évasif, en terme de cosmétique, cela ne signifie rien. De la même façon, la mention " testé dermatologiquement " n’a aucune valeur : bien que cela implique qu’un produit est soumis à un standard approuvé par l’industrie, aucun système de classification n’existe actuellement. " Hypoallergénique " veut tout simplement dire que le fabricant pense que le produit ne peut causer pratiquement aucune réaction allergique. " Sans parfum " indique que le produit n’a pas d’odeur remarquable, on peut ajouter du parfum pour masquer l’odeur d’autres ingrédients.

Le simple terme de “parfum”, par exemple, est un mot propre à l’industrie cosmétique et peut comprendre jusqu’à 200 ingrédients différents qu’il serait inutile de lister selon les fabricants. Les entreprises n’ont pas non plus à lister les substances utilisées comme support pour les parfums, comme les phtalates. Le plus alarmant est peut être que les chercheurs ont trouvé des parabènes dans des articles de toilette et ceux-ci ne figuraient pas sur l’étiquette.

Bain de bouche

Ils peuvent contenir jusqu’à 25% d’alcool. Certaines études ont démontré qu’un usage régulier à long terme peut augmenter le risque de cancer buccal chez certains groupes, plus particulièrement chez les femmes non-fumeuses mais d’autres études n’ont pu établir de lien. L’alcool contenu dans les bains de bouche peut engendrer d’autres problèmes. On a rapporté plusieurs cas d’enfants qui ont souffert de baisse de taux de sucre dans le sang après avoir utilisé des bains de bouche à la menthe et contenant de l’alcool. En 1999, une équipe allemande a comparé la toxicité de l’alcool et des bains de bouches et en a déduit que l’alcool était moins toxique.

Baume à lèvres

Le parfum fait partie des 10 ingrédients que le Womens Environmental Network (WEN) a trouvés dans la liste des ingrédients du baume à lèvres. C’est un terme qui semble banal mais qui cache en réalité des centaines de produits chimiques, dont 24 ont été cités comme étant à l’origine d’allergies par le Comité Scientifique Européen des Cosmétiques et Produits non alimentaires. En dépit de cela, les produits spécifiques qui composent le parfum n’ont pas besoin d’être étiquetés, il n’y a donc aucune manière de dire ce qu’il y a dans le maquillage. "C’est le brouillard" déclare Matthew Wilkinson responsable de la campagne produits chimiques et santé au WWF.

Base

En examinant la liste des ingrédients, l’association Women’s Environmental Network a cité une marque contenant jusqu’à 48 ingrédients, y compris 5 parabènes différents et du lauryléthersulfate de sodium. Selon le Journal du Collège Américain de Toxicologie, certains cosmétiques voient leur propriété irritante atténuée. Sans danger lorsqu’on les utilise dans des produits qui se rincent, le journal précise que leur concentration ne devrait pas excéder 1% dans les produits en contact prolongé avec la peau.

Cire capillaire

Elle contient souvent de l’huile de paraffine, une huile minérale. À son contact, les problèmes les plus importants pouvant survenir sont une éruption cutanée ou une inflammation des follicules capillaires. On s’est interrogé sur le risque de cancer et les huiles minérales, mais tout effet cancérigène est lié à la contamination par un groupe de produits chimiques appelés "hydrocarbures aromatiques polycycliques". Si on les ingère, les huiles minérales peuvent dissoudre les graisses, si on les absorbe avec de la nourriture, elles peuvent interférer avec l’absorption de substances vitales.

Crème à raser

En plus d’une gamme de parabènes et d’alcools, la crème à raser peut contenir une substance appelée "adipate de dihexyle". Elle peut irriter les yeux et la peau par simple contact, son ingestion peur s’avérer encore plus problématique. L’US National Institute for Occupational Safety and Health (Institut National de la Santé et de la Sécurité au Travail aux Etats Unis) estime que 11 000 travailleurs dans le pays ingèrent par inadvertance de l’adipate de dihexyle chaque année, soit par le biais de cosmétiques ou de nourriture contaminée par l’emballage.

Crème dépilatoire

L’acide thioglycolique est l’ingrédient chimique actif des crèmes dépilatoires. Des accidents référencés décrivent comment des éclaboussures de cet acide peuvent brûler la peau et endommager les yeux et plus particulièrement la cornée. En raison de la puissance de l’ingrédient, les crèmes dépilatoires commerciales ne doivent pas contenir plus de 5% d’acide thioglycolique.

Crème hydratante

L’Institut National de Recherche Environnementale du Danemark a récemment démontré que 99% des cosmétiques et 77% des cosmétiques sans rinçage contenaient des parabènes. Très peu de crèmes hydratantes en sont exemptes. Les parabènes sont des agents de conservation, mais il est reconnu qu’ils irritent la peau et les yeux. On sait également qu’ils sont similaires à l’œstrogène, une hormone féminine. En raison de ce dernier effet, certains scientifiques soupçonnent un lien entre les parabènes et le cancer du sein, bien qu’aucune preuve n’ait été fournie. On a également relevé des réactions allergiques cutanées au parabènes.

Démaquillant

Il est composé d’une quantité impressionnante d’ingrédients. Le WEN a trouvé 3 parabènes et du propylène glycol chez une marque de lingettes ; l’omniprésent parfum dans un démaquillant pour les yeux et du bromure de méthyle chez une marque de nettoyant visage. Mais l’effet semble être pire avec les produits à étaler comme les écrans solaires. " Le produit peut causer des rougeurs et des irritations " selon le Dr Ian White, président du Comité Scientifique Européen des Cosmétiques et Produits non alimentaires. " On exige que ces produits soient exempts d’agent chimique jusqu’à ce qu’un niveau de sécurité soit assuré."

Dentifrice

Le fluor rend les dents plus résistantes aux caries mais peut être nocif à haute dose. Les bébés et les enfants en bas âge sont les plus exposés aux risques en cas d’ingestion de dentifrice et peut sérieusement augmenter le taux de fluor dans leur sang. La plupart n’ingèrent pas plus de 2 mg par jour mais des études en Afrique, en Chine et en Inde où il y a beaucoup de fluor dans l’eau montre que plus de 6 mg de fluor par jour peut entraîner une ostéose fluorée qui rend les os plus cassants. Les bébés nourris avec une formule à base d’eau fluorée reçoivent 50 à 100 fois plus de fluor que ceux allaités par leur mère.

Déodorant / anti-transpirant

Le déodorant tue ou réduit les bactéries, généralement avec de l’alcool ou du triclosan, agent de conservation et anti-microbien. Les anti-transpirants contiennent des sels d’aluminium ou de zirconium qui réduisent le flux de transpiration. Les deux peuvent contenir du parfum pour masquer les odeurs corporelles désagréables, ceux en aérosol peuvent inclure un gaz propulseur, c’est à dire du propane. Si 90% des déodorants (comprenant toutes les grandes marques) ne contiennent pas de parabènes, certains produits " verts ", qui évitent le triclosan et l’aluminium, peuvent en contenir afin de contenir la prolifération de champignons et de bactéries après ouverture du produit.

Dissolvant

Il suffit de humer un dissolvant pour sentir sa force. Son odeur distinctive provient de l’acétone. Les travailleurs exposés à cette substance dans les laboratoires se plaignent d’irritations du nez, de la gorge, des poumons et des yeux selon un rapport de santé publique publié par l’Agence des Substances Toxiques et de l’Enregistrement des Maladies, mais il faudrait en inhaler une forte quantité sur une longue durée pour souffrir des mêmes effets. L’agence a également remarqué que les personnes et plus particulièrement les enfants, qui avalent par erreur suffisamment de dissolvant peuvent perdre conscience et avoir des dégâts au niveau des tissus de la bouche.

Écran solaire

De nos jours, la plupart des écrans solaires sont "à large spectre " ce qui signifie qu’ils protègent à la fois contre les ultra-violets A (UVA) et contre les ultra-violets B (UVB). Ils passent à travers les nuages et le verre et sont responsables de dégâts au niveau de la peau qui apparaissent sous forme de vieillissement prématuré, et qui ont été liés aux coups de soleil ces dernières années. Les produits solaires que nous utilisons sont des écrans chimiques ou physiques. Les écrans physiques contiennent des substances réflectives qui repoussent les rayons, les écrans chimiques contiennent des substances qui absorbent les rayons et réduisent leur énergie.

L’acide para amino benzoïque, les cinnamates et les benzophénones sont les 3 substances les plus répandues dans les écrans solaires. En Suisse, les chercheurs qui ont testé 5 produits solaires communs ont trouvé qu’ils se comportaient comme l’œstrogène, une hormone féminine. Certains des produits étaient présents dans le lait humain laissant entendre, selon le WEN, que cette substance " n’est pas seulement absorbée par la peau mais qu’elle se loge dans les tissus graisseux."

Fard à joues

“Le maquillage est l’un des produits les plus sûrs et il existe peu de preuve montrant qu’il est vraiment dangereux " déclare le Dr. Stephen Antczak, co-auteur de Cosmetics Unmasked, "Mais de nombreuses personnes ont des allergies et des sonnettes d’alarmes commencent à être tirées". Le fard à joues, par exemple, contient généralement du propylène glycol, qui, bien que considéré comme inoffensif, est utilisé comme antigel.

Gel douche

On ajoute un agent décapant au gel douche, le lauryléthersulfate de sodium, qui peut irriter la peau et les yeux à basse concentration. Il supprime les molécules grasses des couches supérieures et peu donc procurer une sensation de peau tirée après utilisation. La coumarine, un autre parfum, est rapidement absorbée par la peau et entre dans le corps. Des dégâts au niveau du foie ont été constatés chez quelques personnes ayant ingéré de la coumarine.

Lingettes féminines

Elles contiennent normalement un conservateur appelé bromo-2-nitro-propane-1,3-diol ou bronopol. Bien que relativement inoffensif en soi, il peut devenir dangereux si on le mélange avec d’autres composants, les amines et les amides, et former ce que l’on appelle des N-nitrosamines, substance pouvant être cancérigène. C’est pour cela que les Etats-Unis et les organismes de régulation européens ont récemment appelé à plus de sévérité dans les formulations cosmétiques pour s’assurer que les composés ne soient jamais mélangés.

Mascara

Il est à base d’eau, d’agents émulsifiants, épaississants et fixants, de contrôleurs d’acidité, de modificateurs de texture, de produits chimiques empêchant le dessèchement et de conservateurs comme les parabènes. En 1998, des chercheurs de l’Université de Brunel ont publié un papier expliquant que les parabènes imitent les œstrogènes et déclarent : "Etant donné l’étendue de leur utilisation dans des préparations disponibles pour le public, nous suggérons que leur sécurité soit réévaluée." Mais l’Association Européenne de Cosmétiques et de Parfumerie affirme qu’elle détient des données permettant de montrer que les parabènes n’entrent pas dans le corps.

Ombre à paupière

Dire qu’il y a de l’arsenic dans l’ombre à paupière fait penser à un complot digne d’Agatha Christie mais l’Agence de la Consommation et des responsables de la protection du Citoyen en Finlande en a découvert de très faibles taux dans 49 échantillons, et en 2001, un équipe de l’Ecole Médicale de Dartmouth (Etats Unis) ont découvert qu’une exposition chronique à de très faibles niveaux d’arsenic peut provoquer des troubles hormonaux. Ils continuent actuellement leurs recherches.

Poudre

La poudre libre est un mélange de talc et de kaolin avec des additifs permettant l’adhésion à la peau. Des recherches dans le passé ont établi que les femmes utilisant régulièrement du talc dans la région génitale avaient un risque accru de cancer des ovaires (peu de considération pour les cosmétiques utilisés sur le visage) bien que l’association de recherche sur le cancer en Grande-Bretagne ne soit pas d’accord sur le lien. Les personnes travaillant dans la fabrication de poudre devraient remarquer qu’elle peut contenir du bioxyde de titane, un pigment blanc, considéré comme potentiellement cancérigène par l’Institut américain de la Sécurité et de la Santé.

Teinture capillaire

On suppose que les arylamines présentes dans les teintures capillaires sont en partie responsables du risque cumulé de cancer de la vessie chez les femmes qui utilisent des teintures sur une durée d’au moins un mois. Une équipe de l’Université de Californie a récemment suggéré que certaines femmes étaient plus susceptibles de développer un cancer de la vessie après utilisation de teintures permanentes car leur constitution génétique signifie qu’elles ne peuvent pas évacuer assez rapidement les agents carcinogènes de leur corps.

Rouge à lèvres

Le rouge à lèvres, cosmétique le plus populaire du Royaume-Uni, est utilisé par 81% des femmes. Considérant que l’on achète 5 bâtons par an entre 16 et 60 ans, vous en avalerez 900 grammes, selon WEN, qui a calculé que l’on absorbe 90% de ce que l’on applique. Le rouge contient généralement de la lanoline, du propylène glycol et du paraoxybenzoate de butyle ainsi que d’autres conservateurs pour éviter la contamination en raison de son application buccale. Mais demandez-vous si vous souhaitez vraiment avoir tous ces produits sur vous et s’ils sont avantageux ou non.

Savon

Le propylène glycol est l’un des composants majeurs du savon et agit comme un solvant pour tous les autres ingrédients. C’est un irritant doux facilement absorbé par la peau. Si d’importantes quantités de propylène glycol sont appliquées sur la peau à répétition ou bien ingérées, elles peuvent déprimer le système nerveux central (c’est à dire les nerfs constituant le cerveau et la moelle épinière. Les médicaments contenant cet ingrédient ont été liés à la dépression fatale du système nerveux central chez les bébés prématurés. D’autres effets sur le système nerveux central ont été observés chez des enfants dont la peau était entrée en contact avec du propylène glycol.

Vernis à ongles

Les ongles sont poreux et absorbent donc les vernis, qui en plus du colorant peuvent contenir du toluène. Bien que déclaré sans danger, le Bureau de la Pollution et de la Prévention des Toxines avertit qu’en respirer de grandes quantités peut affecter les reins, le foie et le cœur. Le formaldéhyde est également utilisé dans les durcisseurs (interdit en Suède et au Japon). C’est l’un des ingrédients chimiques à éviter selon le Dr Antczak : " Si un durcisseur en contient plus de 0,05%, l’étiquette doit mentionner " contient du formaldéhyde " .

27 février 2007

Soins du visage : Composition des produits dans le commerce

Crèmes nettoyantes et lotions

Tandis que la plupart des crèmes purificatrices et des lotions que l’on trouve dans le commerce détruisent les cellules de peau mortes et désincrustent les pores, elles utilisent de l’alcool et des dérivés de pétrole pour accomplir cette tâche. L’alcool est un solvant largement utilisé sous des formes variées, telles que l’alcool éthyl, méthyl et céthyl. Étant donné qu’ils dissolvent les graisses (notamment les graisses naturelles de la peau), ces alcools peuvent être très asséchants. Pour compenser les effets asséchants de l’alcool, beaucoup de fabricants rajoutent de l’huile minérale ou du pétrole pour laisser la surface de la peau douce.

D’autres ingrédients synthétiques se trouvent de façon courante dans les crèmes nettoyantes et dans les lotions. Ces ingrédients incluent des carcinogènes connus ou suspectés comme, par exemple, la diéthanolamine (DEA), la triéthanolamine (TEA), la cocamide MEA, les couleurs FD et les antibactériens. Les parabènes perturbateurs hormonaux et les conservateurs qui diffusent du formaldéhyde comme l’hydantoine DMDM sont communément ajoutés aux produits. Les irritants et les sensibilisateurs tels que les composés de PEG, l’acide stéarique et les parfums synthétiques sont fréquemment retrouvés dans les formules nettoyantes.

Lotions astringentes

Les lotions astringentes sont parfaitement conçues pour rafraîchir et donner du tonus à la peau car elles referment les pores et équilibrent le PH de la peau. Mais un certain nombre de ces lotions actuellement sur le marché ont recours à des plastifiants ( Produits chimiques qui améliorent la flexibilité, l’allongement et facilite la transformation des polymères et résines) tels que le sorbitol et le polyvinylpyrrolidone (PVP), une résine qui peut rester dans le corps plusieurs mois après son utilisation, pour produire un effet raffermissant.

D’un autre côté, les lotions astringentes de commerce contrôlent souvent le flux de graisses à grand renfort de concentration d’alcool, qui peut perturber l’équilibre naturel du PH de la peau. En plus de l’alcool, beaucoup de ces lotions contiennent de l’acide salicylique. Alors que l’acide salicylique se trouve naturellement dans la gaulthérie et dans le bouleau, la variété synthétique est préparée en faisant chauffer du phénol, de l’hydroxyde de sodium et du dioxyde de carbone. L’acide borique est un autre ingrédient courant de ces lotions astringentes ; c’est un antiseptique aux propriétés bactéricides et fongicides. L’American Medical Association (AMA) a mis en garde contre son éventuelle toxicité et la Food and Drug Administration (FDA) a fait une déclaration en 1992, prévenant que la sûreté de l’acide borique n’avait pas été prouvée dans les produits vendus sans ordonnance. (1)

Les lotions astringentes de commerce peuvent aussi contenir du talc, ainsi que des couleurs, des parfums et des conservateurs synthétiques, créant par là même des produits potentiellement irritants.

Conseil : des moyens plus sûr et plus apaisants existent pour adoucir votre peau après le nettoyage, par exemple : l’hamamélis et notre bonne vieille eau.

Crèmes hydratantes pour le visage

En ayant recours aux crèmes hydratantes et aux crèmes de nuit classiques, il se pourrait en fait que nous sabotions l’hydratation naturelle de notre peau. Au lieu d’huiles naturelles et d’émollients à base de plantes, la plupart des marques de crèmes hydratantes sont bourrées de produits pétrochimiques tels que l’huile minérale et le petrolatum ( un dérivé du pétrole).

Ces produits à base de pétrole brut raffiné bloquent les composés qui se trouvent à la surface de la peau, entravent efficacement la respiration naturelle de la peau. Etant donné que ces composés obstruent également les pores, ils peuvent empêcher la libération des toxines et des déchets. Et bien que toutes les crèmes hydratantes nous donnent l’impression d’avoir la peau lisse et douce juste après leur utilisation, ces composés synthétiques peuvent en fait ôter de l’humidité à notre peau.

Pratiquement toutes les crèmes hydratantes en vogue contiennent des détergents synthétiques, malgré des preuves scientifiques qui montrent que ces produits chimiques endommagent la peau et dégrade la fonction naturelle de protection de celle-ci. Les épaississants et les matières plastiques utilisés pour rendre le produit riche et crémeux endommagent également la peau.

La plupart d’entre nous croient au lieu commun que les crèmes hydratantes non seulement conservent la peau lisse et douce mais également qu’ils aident vraiment la peau à guérir. Cependant, des études récentes ont montré qu’une grande quantité de crèmes hydratantes et d’émollients classiques retarde en fait la guérison des peaux irritées et abîmées en inhibant la capacité naturelle de la peau à se s’auto réparer.

Crèmes de nuit

Plus denses que les crèmes de jour classiques, les crèmes de nuits ont pour base les mêmes ingrédients que ceux des crèmes hydratantes, mais on y trouve en plus des esters ( Molécule résultant de l’estérification d’un acide et d’un alcool.) de cire tels que la cire d’abeille ou la lanoline ( Corps gars retiré du suint des laines). Prisées par les fabricants de cosmétiques pour leurs propriétés émulsifiantes et diluantes, la DEA et la TEA se retrouvent aussi dans un bon nombre de crèmes de nuit.

AHA

Les acides alpha hydroxy sont des acides légers qui ont un rôle d’exfoliants de la peau, essentiellement en accélérant le processus de détachement des cellules de peau mortes. Ce rapide lissage d’une peau sèche et rêche diminue les rides visibles et la peau apparaît moins ridée, ce qui explique l’énorme succès de ces produits sur le marché. Les AHA - tels qu’ils sont couramment appelés - n’ont rien de neuf. En fait, la nature pourvoit à ce miracle depuis tout temps. Les pommes, le raisin, le cassis et les agrumes sont riches en acides alpha hydroxy et cela fait des siècles que ces fruits sont utilisés dans les formules de soins naturelles pour la peau. Les ingrédients les plus utilisés dans ces préparations aux alpha hydroxy sont les acides glycoliques. Bien qu’à l’origine ce produit chimique soit un dérivé du sucre de canne, l’acide glycolique est fabriqué dans la plupart des AHA à partir d’acide chloroacétique et d’acide salicylique, tous deux des créations synthétiques de leurs homologues naturels.

Le plus connu et le plus efficace des AHA est peut-être la trétinoïne, couramment appelé le retin-A. Le retin-A est une forme synthétique de la vitamine A et ne peut être acheté que sur ordonnance. Mais ne vous méprenez pas : le rétinol ou vitamine A listé sur la notice de votre crème antirides n’est pas le même que le retin-A. Le rétinol, un dérivé de la vitamine A, est un produit chimique totalement différent.

Pourquoi de plus en plus de crèmes de soin contiennent-elles des vitamines ?

Dans notre société moderne, notre peau est bombardée de soleil, de pollution, de chlore dans l’eau que nous buvons, et même de stress - tous ces facteurs contribuent à la production des radicaux libres. Bien que les radicaux libres soient des effets secondaires naturels de différentes réactions chimiques, lorsque le corps est submergé par ces substances, elles provoquent une oxydation et deviennent toxiques, accélérant le processus de vieillissement. Les radicaux libres attaquent les cellules saines de la peau, endommageant l’ADN et l’ARN dans les cellules nucléiques. Ils abîment également le collagène, ce ciment génétique qui assure le maintien de le peau en la conservant ferme et souple.

Conseil :

  Les vitamines à effet antioxydant telles que les vitamines A, C et E représentent le moyen le plus efficace de lutter contre ces dégâts dus à l’oxydation. Il est également conseillé de manger au moins 5 portions de fruits et légumes par jour.

  Les plantes botaniques sont aussi une autre façon de donner à la peau les avantages des antioxydants. Bien avant que les vitamines synthétiques aient fait leur apparition aux rayons cosmétiques des supermarchés, les femmes indigènes des forêts tropicales humides utilisaient les plantes et les herbes pour atténuer les signes de l’âge. Aujourd’hui, les scientifiques japonais ont confirmé que certaines herbes sont de puissants antioxydants, dont le marronnier d’Inde, l’hamamélis, le romarin et la sauge. Les extraits de thé vert, l’huile de pépins de raisin et la camomille sont également appréciés par les fabricants de produits naturels pour la peau pour leurs propriétés d’antioxydants. Incorporés dans les crèmes pour la peau, ces antioxydants naturels seraient plus à même d’être absorbés par la peau que leurs équivalents synthétiques.

Crèmes solaires

Bien que la plupart des dermatologistes recommandent d’utiliser un produit d’indice SPF-15, lorsque l’on parle de protections solaires, la plupart d’entre nous se retrouvent confus face au terme. SPF ou indice de protection solaire, fait simplement référence à la durée totale que nous pouvons passer au soleil sans risque. Par exemple, sans protection solaire, la peau se met normalement à rougir après dix minutes d’exposition au soleil ; une protection solaire d’indice 6 permet une protection 6 fois plus longue.

Ces protections solaires chimiques sont-elle vraiment une panacée eu égard à la prévention d’une peau photosensible ? Lorsqu’il s’agit de prévenir certains types de cancers de la peau, les scientifiques ne sont pas tous d’accords. "Les protections solaires peuvent potentiellement infliger des préjudices," déclare le Dr. John Knowland de l’université d’Oxford. Les recherches de ce dernier indiquent que les protections solaires qui contiennent du PABA et ses dérivés, tels que le padimate-O, peuvent endommager l’ADN. Il ajoute : "Etant donné que les protection solaires sont abondamment utilisées, il est important d’en savoir autant que possible sur celles-ci." (2) Cependant, il est surprenant de constater que très peu d’études ont été publiées sur la sûreté de ces protections solaires. Et le peu qui a été publié est pratiquement ignoré tout autant des médias que du corps médical. Une étude menée par l’université de Queenland a montré qu’il semblerait que des quantités importantes d’oxybenzone - un ingrédient courant des protections solaires - pénètrent la barrière épidermique. (3)

Une partie de la controverse en ce qui concerne la sûreté des protections solaires chimiques trouve son origine dans l’augmentation en parallèle de l’utilisation des protections solaires et des cancers de la peau. En fait, à l’université de Californie à San Diego, les épidémiologistes Cédric et Frank Garland pensent que l’utilisation sans cesse croissante des protections solaires depuis les années 1970 est la première cause de l’épidémie actuelle des cancers de la peau. Les Garland suggèrent que l’utilisation des protections solaires et les bains de soleil prolongés qu’elles permettent, pourraient conduire à une augmentation des cas de mélanome, la forme la plus mortelle des cancers de la peau. (4) Le problème est que les gens n’utilisent pas correctement leur crème solaire : ils n’en mettent pas assez, restent trop longtemps au soleil, ne comprennent pas les indices SPF et ne connaissent pas leur type de peau.

En février 1998, l’épidémiologiste Marianne Berwick du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center de New-York a présenté une évaluation de plusieurs études concernant l’utilisation de protections solaires et leur rapport avec le cancer et elle a conclue qu’il n’existait aucune preuve scientifique démontrant que l’utilisation de ces protections solaires empêcheraient réellement les cancers de la peau de se développer. (5)

Le Dr. Gordon Ainsleigh est d’accord avec elle, estimant qu’aux Etats-Unis, 30 000 décès ayant pour cause un cancer pourraient être évités chaque année si les gens voulaient bien adopter un régime d’exposition au soleil régulier mais modéré, au lieu de compter sur une utilisation massive des crèmes solaires. Dans un article publié dans Preventative Medecine, le Dr. Ainsleigh a même été jusqu’à suggérer que l’utilisation de ces crèmes solaires entraînait plus de décès par cancers qu’elle n’en empêchait.

Conseil : Limitez votre exposition au soleil de 20 à 30 minutes par jour et évitez de vous exposer entre 11H et 14H. Si vous savez à l’avance que votre exposition sera plus longue, choisissez des écrans total à base de minéraux et mettez un chapeau large pour protéger votre visage.

Exfoliants

La plupart des désincrustants pour la peau que l’on trouve en commerce contiennent des détergents et des alcools puissants, le DEA, le TEA ou le lauryl sulfate de sodium, sans parler d’un assortiment de couleurs, d’odeurs et de conservateurs synthétiques.

Conseil : Au lieu de désincruster votre visage à l’aide de produits chimique, essayez plutôt la farine de maïs. La farine de maïs est un excellent exfolient naturel qui enlève les cellules de peau mortes et aide à désincruster les pores.

Bain de visage à la vapeur

Des bains de visage à la vapeur amélioreront la circulation et humidifient la peau de votre visage. Pour un bain de visage à la vapeur, faites bouillir une grande casserole d’eau. Couvrez-vous la tête d’une grande serviette et gardez votre visage de 25 à 30 cm au-dessus de l’eau. Laissez la vapeur d’eau agir une dizaine de minutes.

Pour un petit plaisir thérapeutique aromatique spécial ou pour les personnes souffrant d’affections spécifiques telles que l’acné, ajoutez une poignée d’herbes parfumées à l’eau bouillante. Dans les herbes antiseptiques pour les bains de vapeur, on trouve la lavande, les pétales de rose, le géranium et le romarin. La camomille et le calendula servent également à apaiser une peau irritée.

Masques de beauté pour le visage

Pour confectionner un masque à l’argile, mélangez simplement l’argile avec assez d’eau ou de vinaigre de cidre de façon à obtenir une pâte, puis appliquez cette mixture sur votre peau. Laissez agir le masque pendant 15 à 30 minutes, jusqu’à ce qu’il soit quasiment sec.

Contrairement aux masques à l’argile classiques, qui contiennent souvent du propylène glycol, de l’alcool, du diazolidinyl d’urée et des couleurs artificielles, les masques naturels disponibles dans les magasins de diététique sont faits à partir de kaolin ou d’argile bentonite.

Acné

Les rayons cosmétiques dégorgent de traitements contre l’acné, la plupart contenant de puissants produits chimiques tels que l’acide salicylique ou le peroxyde de benzoyle. En fait, ces produits peuvent exacerber le problème en irritant la peau.

Conseil : Au lieu d’utiliser de puissants produits chimiques pour se débarrasser de l’acné, essayez plutôt l’huile essentielle d’arbre à thé. Non seulement cette huile essentielle est moins irritante, mais une étude menée par le King’s College de Londres a également démontré que l’huile d’arbre à thé (tea tree) se révélait efficace dans le traitement antimicrobien de l’acné.

Ces herbes antibactériennes et anti-inflammatoires peuvent aussi être utilisées dans le traitement des imperfections de la peau. L’application d’un tout petit peu d’huile essentielle de lavande, de géranium ou de camomille peut réduire la grosseur d’un bouton et la rougeur et aider à sa guérison.

Frictionner la zone affectée avec une gousse d’ail crue peut aussi empêcher une imperfection de se développer en une bonne poussée d’acné.

Les herbes astringentes telles que la bergamote, le genièvre, la citronnelle, la rose et le bois de senteur peuvent aussi aider à contrôler la production de graisse au niveau de la peau. Pour les cas plus graves, les propriétés antibiotiques de l’Hydraste du Canada (Hydrastis canadensis) et de l’échinacée (Echinacea) peuvent se révéler efficaces lorsqu’ils sont appliqués régulièrement.

Taches de rousseu taches brunes

L’utilisation de crèmes de jour ou des crèmes blanchissantes est une façon populaire pour tenter d’améliorer les imperfections causées par le soleil. Avant 1973, la plupart des crèmes de jours contenaient du mercure avec de l’ammoniaque, une substance toxique qui a depuis été interdite. Aujourd’hui, les fabricants ont remplacé ce composé mortel à base de mercure par l’hydroquinone. L’hydroquinone est fabriquée à partir du phénol cristallin et est toxique. Suspecté d’être carcinogène, l’hydroquinone peut également causer des réactions allergiques. (8)

Conseil : Pour diminuer les tâches de rousseur et les tâches brunes sans danger, appliquez du jus de citron non dilué. Non seulement le citron possède des propriétés blanchissantes, mais il a aussi l’action d’un exfoliant doux. Si vous avez une peau sensible et terne, diluez le jus de citron dans une quantité égale d’eau avant application.

Vaisseaux capillaires abîmés

Le calendula, le ginkgo biloba, la lavande, la rose et le néroli peuvent renforcer les vaisseaux capillaires tout en apaisant une peau irritée et en réduisant l’inflammation. Une infusion de camomille utilisée quotidiennement en compresse peut également réduire les veines gonflées.

Forums internet de conseils beauté et recettes pour faire soi-même des cosmétiques au naturel

http://lespetitesmagies.forumactif.com/
http://vivre-au-naturel.forumactif.com/
http://source-originelle.forumactif.com/

Bibliographie

  "La beauté au naturel : Fruits, légumes, plantes et huiles végétales au service de notre peau" par Muriel Fandjo (Recto Verseau, 1999)

  "La vérité sur les cosmétiques " par Rita Stiens, (Les Presses du Management, 2001)

  "Votre beauté au naturel : Comment préparer vous-même tous vos produits de beauté" par Chantal Clergeaud (Dangles, 2002)

  À télécharger (format pdf) : Le guide
Cosmetox de Greenpeace.

Source

Drop-Dead Gorgeous - Protecting yourself from the hidden Dangers of Cosmetics, Kim Erickson (Comtemporary Books, 2002)

References

(1) : R. Winter, A consumer’s Dictionary of Cosmetic Ingredients.

(2) : C. Wu, “Melanoma Madness”, Science News 153.

(3) : “Sunscreen Absorption”, Skin and Allergy News 28.

(4) :C. Garland and F. garland, Effects of Sunscreens on UV Radiation-Induced Enhancement of Melanoma growth in Mice”.

(5) : “Sunscreens May Not protect Against melanoma Skin cancer”, 17 february 1998.

(6) : G. Ainsleigh, “beneficial Effects of Sun Exposure on cancer Mortality” Preventive Medicine (1993).

(7) :A. Raman et al., Letters in Applied Micribiology 21 (1995).

(8) : Winter.

Source de l'article : http://www.veganimal.info/article.php3?id_article=379

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27 février 2007

3 sites étrangers de vente 100% végétal et sans cruauté

veganstore

www.veganstore.co.uk

Choix très important de différentes marques vegans (100 % végétal, non testé sur animaux) : Kiss my Face, Green People, Aubrey Organics, Anne Marie Börling...et bien d’autres encore pour le maquillage, soin visage et corps, shampoing, douche, bain...

honestylogowww.honestycosmetics.co.uk

Honesty Cosmetics, Célèbre marque de produits cosmétiques éthiques (vegan).

crueltyfreebannierwww.crueltyfreeshop.com

Choix très important de différentes marques (Honesty Cosmetics...) de maquillage, soin du visage, soin du corps, huiles essentielles, parfums, produits d’entretien.... Tous les produits ont le label "Vegan", ce qui signifie : jamais testé sur animaux, 100 % végétal et respect de l’environnement.

Les commandes peuvent être livrées dans toute l’Europe et les bénéfices engendrés par vos achats, sont intégralement reversés à l’association caritative à but non lucratif : Dr Hadwen Trust for Humane Research, qui est un Comité de chercheurs travaillant activement sur les alternatives à l’expérimentation animale.

22 janvier 2007

Les couches lavables

Bonjour à tous,

La suite logique des choses quand on est une "maman nature" (comme moi !) c'est de s'intéresser à la manière dont on va changer son petit bout. Pour ma part j'ai opté pour un combiné de couches jetables et lavables : ma petite Lou est en couches Moltex la nuit (j'ai fait un topo dessus plus bas) et en couches lavables le jour, le temps qu'elle commencent à faire ses nuits. Puis nous passerons en 100% lavables.

....Mais je vous entends d'ici !!!! : quoi ? des couches lavables, tu veux dire des langes, le truc avec l'épingle à nourrice ?!

DSC00638Les temps ont bien changé, les couches lavables aussi ! Aujourd'hui c'est un véritable marché. En France, le phénomène tend à être reconnu et à se développer, mais nos amis d'Angleterre, ou même d'Allemagne les utilisent depuis belle lurette ! Vous verrez que les couches lavables sont loin des idées que l'on s'en fait : elles ressemblent à des jetables ! et en plus, elle sont beaucoup plus jolies et respectueuses de notre environnement et de la santé de nos bambins.

Pourquoi ce choix ? :

ECOLOGIQUE : la production de couches jetables est très polluante (notamment la transformation de la cellulose), les couches jetables contiennent des produits chimiques qui seront en contact avec les sols dans les décharges. L'utilisation des couches lavables est un plus pour l'environnement. Il faut savoir qu'un enfant, jusqu'à ce qu'il soit propre, utilise en moyenne 4500 couches*, ce qui fait plus d'une tonne de déchets par enfant. Une couche met entre 300 et 500 ans à se décomposer, si bien que les sites d'enfouissements sont de plus en plus saturés. Les couches jetables enfouies dans le sol contaminent le sol et les nappes fréatiques. Les couches jetables devraient être vidées & rincées de leurs excréments avant de les jeter, mais peu de gens le font. Des virus peuvent y survivrent jusqu'à deux semaines.

De plus, les couches jetables sont, pour leur part, fabriquées à l’aide de ressources non renouvelables : le bois et le gaz naturel. Il faut de quatre à cinq arbres pour donner des couches à un bébé pendant deux ans et demi. Si on multiplie ce nombre par les 85 % des milliers de bébés en couche chaque année, on obtient environ 1,6 milliard de couches par an. Beaucoup d’énergie est consommée à fabriquer chaque couche, de son enveloppe de papier à son recouvrement en plastique, en passant par ses fonctions d’absorption. Durant la production de la pâte de papier et du plastique, des solvants, des boues de teinture, des métaux lourds, du polymère inaltéré, des dioxines et du furanne se dégagent dans l’atmosphère et se retrouvent dans les eaux usées.

ECONOMIQUE : utiliser des couches lavables permet d’économiser beaucoup d’argent. Un lot de couches au complet vous coûtera entre 150 et 500 EUR, et 2 ans de couches jetables coûtent 800 EUR au minimum. Les couches lavables servent pour 2-3 enfants. Même en comptant les lessives, les lavables permettent d’économiser environ 600 EUR pour le premier enfant, et encore plus pour le second puisque les couches sont déjà achetées.

DSC00622CONFORT ET SANTE DE BEBE: les produits chimiques contenus dans les couches jetables ne sont pas inoffensifs, et on peut se demander quelles seront les conséquences du contact avec ces produits des organes génitaux des bébés durant 2 ou 3 ans. D’autre part, les organes des bébés masculins souffrent de l’enfermement dans du plastique à longueur de journée, la chaleur ainsi créée pourrait être responsable de stérilité. Enfin, la peau des bébés est si fragile qu’il parait préférable de la mettre en contact avec du coton en majorité bio plutôt qu’avec plastique et cellulose gorgés de produits chimiques. Les couches en coton peuvent aider à empêcher l'érythème fessier. Le coton permet à la peau de bébé de respirer. La chaleur et les vapeurs d'ammoniaque nocives de l'urine peuvent s'échapper plus facilement et ainsi n'irritent plus la peau sensible de bébé.

.... Et c'est pratique ! : Fini les paquets de couches à transporter lors des habituelles courses. Quel gain de temps, surtout pour ceux qui n'ont pas de voiture!!!!

* A raison de 5 changes par jour: 365 jours x 5= 1825 couches par an Jusqu'à sa propreté: 1825 couches x 2 ans 1/2= 4562.5 couches

Chacun a sa raison principale d’utiliser des lavables, sa sensibilité au problème. Les plus démunis n’auront en tête que l’aspect économique, d’autres voudront respecter au maximum leur planète, d’autres enfin préfèreront éviter à leur bébé une pollution chimique et des risques de stérilité. Mais utiliser des couches lavables a des conséquences sur ces trois aspects de toute façon.

Source : http://www.bebenaturel.info/rubrique.php3?id_rubrique=1
http://groups.msn.com/Lescoucheslavables/avantagesdeslavables.msnw

http://www.petitmonde.com/iDoc/Article.asp?id=27881

Les produits chimiques dans les couches jetables

Les couches jetables sont faites de divers matériaux : pâte de bois, plastique et produits chimiques. L’intérieur pelucheux est fait de pâte de bois blanchie à l’aide de chlore. Le processus de blanchissage laisse dans les couches des traces de dioxine, une substance que l’on sait être cancéreuse, ainsi que des traces de chlore. Des cristaux de polyacrylate sont insérés pour l’absorption de l’urine. Or, on soupçonne principalement ces cristaux d’être à l’origine des importantes réactions cutanées et des brûlures chimiques. Les enfants peuvent être sensibles aux parfums et aux teintures que l’on trouve dans un grand nombre de couches. Les bébés plus âgés peuvent déchirer les couches jetables souillées dont des morceaux risquent d’être en contact avec leur nez et leur bouche.

L’érythème fessier du nourrisson, qui est répandu, coïncide avec l’utilisation accrue des couches jetables. Beaucoup de bébés sont allergiques aux produits chimiques utilisés dans la fabrication de ces couches. L’ajustement des couches jetables fait en sorte qu’il y a moins d’air qui circule et que la température est plus élevée, ce qui en fait un terrain très fertile à la prolifération bactérienne. On a aussi tendance à changer les bébés moins fréquemment parce que même lorsqu’ils ont mouillé leur couche, celle-ci semble sèche au toucher, sans compter la multiplication des dépenses que le changement fréquent entraîne.

Aux Etats-Unis, en Allemagne et en Suisse, le problème "santé" a été abordé depuis bien longtemps : comme d'habitude, pour la France, les problèmes s'arrêtent à la frontière et "il n'y a aucun danger" (comme pour les nuages radioactifs de Tchernobyl) - tout de même formidable ce pays qui a "installé un filtre" aux frontières, qui élimine sans bruit les problèmes que les "voisins" subissent !

Poison dans les couches (lu pour vous dans différents documents suisses et allemands)
- En 1967 déjà, le polychloroprène (PCP) contenu dans les couches jetables était incriminé dans la responsabilité de la mort d'un certain nombre de bébés aux Etats Unis. En 1989, on a trouvé du furane et de la dioxine, hautement toxiques, dans la cellulose et dans l'enveloppe de couches jetables. Selon les indications du ministère de l'environnement, la dioxine serait 1000 fois plus toxique que le cyanure de potassium !
- En 1988, Öko-Test trouve du benzol, reconnu cancérigène, dans le gel absorbant des couches jetables.
- La ville d'Offenbourg met les parents en garde : si un bébé met une telle couche dans la bouche ou le nez, il peut en mourir !

Après avoir pris connaissance de ces données brutes, on pourra parler d'un choix libre.
Mais ne jetons la pierre à personne. Les uns trouvent leur bonheur dans ce qu'ils appellent le "progrès", ce que d'autres nommeront "l'artificiel".
Qui a raison ? Qui a tort ? A chacun de faire son choix !

Source : http://www.monde-de-bebe.com/couches.htm

Les couches jetables bio

top_oeko_min

Je vous recommande d'utiliser les couches jetables "Moltex Öko",  de la marque "Moltex". Les couches "Moltex Öko" ne contiennent pas de TBT ni autres substances biocides et sont non-blanchies au chlore. Elles ont obtenu une bonne côte dans les tests effectuées pour le magazine "Öko test". (Öko Test" est un magazine allemand indépendant qui teste tous les mois une série de produits selon différents critères : qualité, facilité d'utilisation, compatibilité avec l'environnement, santé… Ce magazine est très critique et est orienté vers le respect de l'homme et de la nature, ainsi que la protection de l'environnement.)

Où les acheter :

- Internet : j'ai fait le tour des sites internet, personnellement je les achète sur mondebio.com ou edden.fr

  - Dans les boutiques bio

Couches lavables d'occasion

J'ai acheté mes premières couches lavables en occasion. Cela m'a permis d'acheter différents modèles pour savoir celles qui me convenaient le mieux à ma minipuce. Et biensûr, cela m'a permis également de m'en procurer à des prix intéressants. Aujourd'hui je tourne avec une quinzaine de couches et 5 culottes de protection.

Mes sites chouchous  : www.bulle-de-nature.com, avec son forum consacré aux couches lavables

http://groups.msn.com/Lescoucheslavables/pagedaccueil.msnw : site pour la promotion des couches lavables, avec un forum de couches d'occas

http://forum.magicmaman.com/magic03ans/toilette-bebe-couche/LES-COUCHES-LAVABLES-Les-Occaz-recherches-echanges-ventes-sujet-3662989-31.htm#t3713494 : forum échange, vente couches lavables

2 novembre 2006

Végétariens magazine enfin dans les kiosques !

Végétariens Magazine est enfin paru dans tous les kiosques de France

couverture_revueDepuis le 28 octobre 2006 et après plusieurs mois d'attente, la revue « Végétariens Magazine » paraît enfin dans tous les kiosques à journaux de France et de Belgique. Toute en couleur, avec un tirage de 40.000 exemplaires qui permet une large couverture nationale, la revue vise une excellence rédactionnelle égale à celle des plus grands magazines.

Comme son nom l'indique, la revue est consacrée à l'univers végétarien, mais aussi aux droits des animaux. Elle s'adresse à tous les végétariens et végétaliens déjà convaincus, mais aussi aux personnes qui souhaitent découvrir le végétarisme, que cela soit par respect de la vie animale mais aussi pour des raisons d'écologie, ou d'équilibre alimentaire.

Dans l'édition de novembre, on peut ainsi découvrir un article sur la santé des
végétariens rédigé par un médecin spécialiste, un annuaire des 160 restaurants végétariens de France, des interviews de célébrités végétariennes ainsi que des conseils de vie pratique pour équilibrer ses repas. On y trouve également des recettes végétaliennes, un article sur une végétarienne sportive, Francesca, qui a réalisé l'ascension du Kilimandjaro, un reportage sur New-York, la ville des végétariens, des news, ainsi que des petites annonces entre végétariens.

Et pour l'édition de décembre, la revue proposera un guide de la nutrition pour se nourrir sans carences, des idées de cadeaux de Noël végétariens, ainsi que des recettes de cuisine pour les repas de fête à venir. De plus, en Janvier, la rédaction va réaliser une série d'articles de fond très instructifs tels que, par exemple, l'interview des dirigeants des
principaux partis politiques afin de savoir ce qu'ils comptent faire pour les citoyens végétariens s'ils sont élus aux présidentielles. Ainsi, vous pourrez aller voter en sachant si votre parti préféré est pour ou contre le végétarisme et la défense des droits des animaux. Le premier parti à être mis au banc d'essai sera "La France En Action" avec une interview exclusive de son président qui est lui-même végétarien. Il sera suivi des Verts, du PS et de l'UMP.

A noter que, bien qu'axée principalement sur le végétarisme, la revue privilégie également les produits bios, naturels et écologiques. Bien sûr la revue traite régulièrement de la défense des droits des animaux, elle couvre les manifestations et supporte toutes les associations (grandes ou petites) militant pour les animaux.

La revue est réalisée par une petite entreprise fondée par des
végétariens exclusivement motivés par l'objectif éthique d'aider à la défense des droits des animaux et de promouvoir le végétarisme en France.

La revue n'a pas de budget pour faire de la promotion, c'est grâce au bouche à oreille qu'elle pourra être connue des végétariens. Faites suivre ce message à 5 ou 10 de vos amis végétariens en leur suggérant de le faire suivre à ceux qu'ils connaissent. Vous pouvez aussi le publier dans les forums internet ! Parlez-en autour de vous, c'est grâce à vous que la revue pourra continuer à paraitre, ou pas, dans les mois qui viennent.

Vous pouvez trouver dès aujourd'hui Végétariens Magazine dans tous les kiosques à journaux de France.

Le site officiel : http://www.vegmag.fr/accueil/

Merci Elfik de cette info ! Venez visiter son site http://elfik222.free.fr/

25 octobre 2006

Des nouvelles de ma grossesse... et des nvlles rubriques à venir

Bonjour aux lecteurs de mon blog !

Voilà quelques temps que je n'étais pas intervenue sur mon blog, mais les statistiques montrent que les lecteurs sont plutôt fidèles ! Merci à vous !!!!

Voilà des nouvelles fraîches de ma grossesse à 7 mois : nous attendons mon mari et moi une petite fille, Lou, qui arrivera vers le 23 décembre. Merveilleux cadeau n'est ce pas ?!

Dans cette nouvelle aventure de "maman naturelle", je viendrai compléter mon blog d'une rubrique "Bébé" où je vous expliquerai mon choix de mettre ma princesse en couches lavables et je mettrai en avant également les produits d'hygiène qui nous ont plu. De la lecture en perspective ;-)

Amicalement,

Emma

25 octobre 2006

L'Oréal acquiert Sanoflore !

Bonjour à tous !

Merci à Marie-Andrée pour cette information toute fraîche reçue par mail ce jour. Je vous laisse lire ce communiqué et biensûr vous pouvez toujours intervenir et donner votre opinion.

Bonne lecture,

Emma

Source : site financier du groupe l'Oréal - 24 octobre http://www.loreal-finance.com/v8/fr/index.asp?page=contenu/communique.asp%3Fid%5Fpage%3D439%26amp%3Bdoctype%3Dpage%26amp%3Blg%3Dfr

L’Oréal acquiert la marque de cosmétiques bio Sanoflore

L’Oréal vient d’acquérir le laboratoire français Sanoflore, pionnier dans la conception, la fabrication et la commercialisation de produits cosmétiques naturels, certifiés « bio ».

Créée il y a 20 ans au cœur de la Drôme, la société Sanoflore fabrique et distribue en pharmacie et dans les magasins spécialisés des gammes de produits cosmétiques et d’aromathérapie. Sanoflore rassemble tous les métiers de la filière des plantes aromatiques et médicinales, depuis la culture avec des agriculteurs partenaires jusqu’au produit fini. Tous les produits cosmétiques Sanoflore sont certifiés Ecocert et bénéficient du label «bio».La société Sanoflore, qui emploie 147 personnes, réalisera un chiffre d’affaires d’environ 15 millions d’euros en 2006 dont 20 % à l’étranger. Sanoflore sera rattachée à la Division Cosmétique Active de L’Oréal.

"Nous sommes très heureux d’accueillir Sanoflore société spécialisée dans le naturel et le bio, a déclaré Brigitte Liberman, Directrice Générale de la Division Cosmétique Active du Groupe L’Oréal, et de répondre mieux encore aux aspirations de chaque consommateur. Il s’agit bien là d’une alliance d’expertises : celle d’une marque bio, dont nous préserverons l’intégrité de ses formules et de ses valeurs, avec le savoir-faire de la Recherche du groupe L’Oréal. Nous avons la volonté et l’ambition d’internationaliser Sanoflore afin d’en faire bénéficier les consommateurs du monde entier dont l’appétence pour les produits « naturel et bio » ne cesse de croître."Stéphane Richard, Président-directeur général de Sanoflore, a déclaré :
"Notre arrivée dans le groupe L’Oréal va nous permettre d’accélérer notre développement en France comme à l’international tout en réaffirmant l’identité de notre entreprise et ses liens étroits avec la filière d’approvisionnement en ingrédients bio".

Contacts à L'OREAL

Actionnaires et Autorités de Marché
M. Jean-Régis CAROF
Tél. : 01.47.56.83.02
http://www.loreal-finance.com
Analystes et Investisseurs Institutionnels
Mme Caroline MILLOT
Tél. : 01.47.56.86.82
Fax : 01.47.56.80.02

Journalistes
M. Lorrain KRESSMANN
Tél. : 01.47.56.40.24
http://www.loreal.com

Standard
Tél : 01.47.56.70.00

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